Françoise Letang a publié ce matin dans Osez Fontenay un article très intéressant sur l’augmentation très forte des contributions transmises par des personnes ne signant manifestement pas de leur vrai nom (pseudo, initiales…).
A une moindre échelle, je suis confronté à la même situation puisque je reçois aussi des articles « non signés » même s’ils restent très minoritaires.
Des lors que les articles ne sont pas diffamatoires, je les publie après avoir vérifié l’existence de l’adresse mel.
J’ai relu les derniers articles publiés sur Osez Fontenay et les Ateliers Fontenaisiens notamment pour voir si les articles non signés présentaient des caractéristiques spécifiques.
Première constatation : il n’est pas possible d’affirmer avec certitude que tous les auteurs qui s’expriment pour la première fois depuis quelques semaines voire quelques jours sont des pseudos.
Néanmoins, la connaissance fine qu’ils ou elles ont souvent de la situation politique locale tend à démontrer qu’ils ne viennent pas d’arriver sur la ville.
Je suppose que ce sont donc majoritairement des initiés de la vie politique locale qui pour telle ou telle raison ne souhaitent pas être identifiés.
Leurs propos sont-ils plus haineux ? Ils sont effectivement souvent plus tranchés notamment, mais pas uniquement, sur le Maire et son prédécesseur mais ils ne me semblent pas injurieux.
Les faits relatés, pour ce que j’en connais à titre personnel, ne me paraissent pas inexacts.
Outre la question de savoir si le principe de l’anonymat est choquant ou pas sur des blogs citoyens, leur principale faiblesse, de mon point de vue, c’est qu’ils analysent la situation politique locale qu’à l’aune des seuls qualités et défauts des candidats.
Ils n’analysent jamais la qualité des propositions ou des projets alors que la différence pour les municipales 2020 entre les listes se fera aussi sur la qualité et la cohérence des projets pour notre ville.
Ils ne traitent jamais non plus de la qualité et l’engagement des équipes des candidats (je mets de côté les propos déplacés sur le « physique avenant » de deux de mes colistiers pour lesquels Mme Leroy s’est depuis excusée).
Or, une élection municipale c’est un triptyque : une tête de liste, une équipe, un projet.
Plus que l’anonymat des contributeurs, c’est la « peopolisation » croissante de leurs articles et de leurs contributions qui me gêne.
Gilles Mergy