Le Maire et son équipe aiment bien caricaturer les élus de l’opposition en laissant penser que nous serions contre tous les projets conduits par la municipalité.
En pratique, nous votons environ 70% des délibérations et nous avons par exemple soutenu un projet majeur comme la réalisation d’un réseau de chaleur géothermique (tout en soulignant la nécessité d’un pilotage financier et opérationnel rigoureux).
En fait, nous nous opposons résolument qu’à deux types de projets et/ou délibérations :
- ceux qui conduisent à réduire le bien-être des Fontenaisiens
- ceux qui conduisent à gaspiller l’argent public et/ou à mal l’utiliser
Ce sont les raisons pour lesquelles nous avons combattu depuis le début le projet de cuisine centrale industrielle géante qui cumulait tant de défauts. Il s’agissait en effet de détruire une cuisine centrale en parfait état de fonctionnement et non amorti (mauvaise utilisation de l’argent public) pour la transformer en cuisine industrielle avec des norias de camions qui auraient traversé la ville (perte de bien-être)..
Nous avons diffusé un tract papier, nous avons mis en ligne une pétition, nous avons fait une pétition au marché, nous avons alerté le Parisien 92…
Et nous avions raison puisque le Maire a abandonné son projet après deux ans 1/2 et en ayant gaspillé plusieurs centaines de milliers d’euros d’argent public en pure perte. L’article publié hier dans le Parisien 92 (cf ci dessous) rappelle clairement l’historique de notre combat contre ce projet néfaste.
Ce sont aussi les raisons pour lesquelles nous combattons les hausses indues et répétées des impôts à Fontenay-aux-Roses dont la dernière en date de 30% sur la taxe foncière. Ces impôts supplémentaires ne visent pas à absorber une quelconque perte de recettes pour la ville puisque l’Etat compense intégralement la suppression de la taxe d’habitation. Ces impôts ne s’expliquent que par la dérive systématique des projets conduits par le Maire et son équipe : entre le montant présenté au moment du lancement du projet et son inauguration, le surcoût atteint en moyenne 30%.
Ce sont également les raisons pour lesquelles nous combattons les projets qui réduisent la qualité de vie dans notre commune : accélération du processus de densification de la ville, artificialisation en cours des sols, suppression d’espaces de pleine terre, abattage d’arbres y compris dans un espace boisé classé comme dans la rue des Potiers… Toutes ces actions vont à l’encontre des priorités politiques actuelles qui doivent permettre de lutter contre le réchauffement climatique.
Ce sont enfin les raisons pour lesquelles nous appelons de nos vœux un effort accru en matière de solidarité et d’accompagnement de nos concitoyens les plus fragiles. Les équipes du CCAS mènent un travail remarquable et l’élue à l’action sociale fait ce qu’elle peut mais le Maire est sans cesse en train de réduire les moyens financiers alloués à ce secteur.
En conclusion, les élus de l’opposition ne recherchent pas à s’opposer systématiquement aux projets de la municipalité contrairement aux affirmations péremptoires d’une partie des élus de la majorité, ils restent fidèles à deux valeurs cardinales : améliorer la qualité de vie des habitants de notre ville et gérer “raisonnablement” l’argent public.
Gilles Mergy