La biodiversité correspond à la diversité des espèces vivantes dans un milieu donné : végétaux et animaux principalement.
En terme de qualité de vie, les végétaux des espaces verts urbains permettent un contact temporaire avec la nature et il a été démontré que ceci a un impact bénéfique sur le psychisme de l’homme.
Ensuite, ils représentent en ville une source d’approvisionnement de plus en plus importante : jardins particuliers, jardins partagés, terrasses végétalisées et cultivées, caves champignonnières, etc…source de nourriture généralement dépourvue de pesticides.
Les eaux pluviales absorbées par les végétaux permettent une évacuation du surplus. C’est pourquoi les espaces verts de pleine terre sont si importants contrairement à la minéralisation des sols qui les imperméabilise. Place de Gaulle, après travaux, 70% de l’espace est minéralisé….. c’est fort dommage !
Les plantes participent aussi à l’amélioration de la qualité de l’air en fixant le dioxyde de carbone par photosynthèse et en retenant sur leurs feuilles les particules polluantes.
Enfin, les arbres, grâce à leurs ombres, apportent de la fraîcheur lors des épisodes de chaleur et de canicule. Place de Gaulle encore, le remplacement de vieux arbres par des sujets plus jeunes, allié à la minéralisation du sol a provoqué la création d’un îlot de chaleur défavorable au bien-être du citadin fontenaisien.
Une ville richement végétalisée accueillera aussi une diversité importante d’insectes. Or ceux-ci jouent un rôle essentiel dans le phénomène de pollinisation. Moins d’insectes cela veut dire moins de pollinisation donc moins de fruits et de légumes pour l’homme. Savez- vous que le miel des villes est souvent de meilleure qualité que celui des campagnes ou règne la culture céréalière car les abeilles butinent des fleurs dépourvues de pesticides ! A ce propos, l’actuelle municipalité a refusé de prendre un arrêté pour interdire l’utilisation du glyphosate sur son territoire. Cette municipalité devrait méditer la phrase célèbre de Jacques Chirac : « la maison brûle et nous regardons ailleurs ».
La présence de plus gros animaux comme les renards (sont- ils encore présents ?), les fouines , les hérissons et quantité d’oiseaux suggère un environnement qualitativement assez bon. Cet environnement il faut le préserver coûte que coûte. Il ne sert à rien de protéger une espèce si on ne protège pas d’abord son milieu de vie.
Voilà pourquoi les règles d’urbanisme sont si importantes. Voilà pourquoi il faut réviser notre PLU (Plan Local d’Urbanisme) qui ne protège pas assez les zones en pleine terre de nos quartiers pavillonnaires. Ce sont ces zones de jardins qui constituent l’essentiel de notre réservoir de biodiversité et cette biodiversité est un élément fondamental pour la qualité de vie du citadin et son bien-être urbain.
Jean-Jacques FREDOUILLE, élu écologiste d’opposition