Aux côtés notamment des représentants de la communauté juive de Fontenay-aux-Roses, nous étions rassemblés ce matin sur la coulée verte pour la commémoration de la journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’Etat français et aux justes de France.
Rappelons nous que François Mitterrand fut le premier président de la République à prendre part aux cérémonies commémoratives le 16 juillet 1992 et que Jacques Chirac fut le premier à reconnaitre la responsabilité de la France dans cette rafle : la folie criminelle de l’occupant été secondée par des Français, par l’Etat français. Ce jour là, la France, patrie des lumières et des droits de l’Homme, terre d’accueil et d’asile, accomplissait l’irréparable.
La cérémonie de ce matin fut très émouvante avec la lecture par le Rabbin de Fontenay-aux-Roses de la prière en hommage aux victimes des camps d’extermination nazis suivie par la lecture de la prière pour la République française..
Elle fut suivie par la lecture d’une lettre d’une femme victime de la Rafle à sa soeur par Alexandre Sebban, en charge de la mémoire au sein de la communauté juive de Fontenay-aux-Roses.
Dans son discours, le Maire de Fontenay-aux-Roses a souligné l’importance du devoir de mémoire dans notre société actuelle particulièrement divisée notamment pour lutter contre les risques de l’extrémisme et du populisme. Il a de nouveau rendu hommage à Raymond Lesueur, Fontenaisien, qui fut nommé “Juste parmi les nations” quelques années avant son décès.
Mme Bekiari, maire adjointe en charge notamment des anciens combattants et du devoir de mémoire, a indiqué en fin de cérémonie que le thème du prochain mois de mémoire serait consacré aux “justes de France”.
Gilles Mergy