Au début du conseil municipal, le Maire a lu un courrier de Mme Poggi lui indiquant sa démission du groupe « Ateliers Fontenaisiens » et la poursuite de son mandat d’élue en tant qu’indépendante de l’opposition comme de la majorité. Début septembre, Mme Poggi d’une part, les autres élus de l’opposition d’autre part ont fait en effet le constat partagé que les conditions d’un travail collectif n’étaient plus réunies.
La Directrice générale de la SPL « Vallée Sud Aménagement » est venue présenter son rapport d’activité 2020 en donnant quelques précisions sur son activité 2021. Je publierai dans quelques jours mon intervention sur le sujet.
Les élus de l’opposition ont apporté leur soutien à plusieurs délibérations (attribution d’une aide au relogement des habitants du quartier des Paradis, revalorisation du taux de rémunération des agents vacataires pour les pauses méridiennes, renouvellement du contrat de prévoyance des agents de la ville…). J’ai aussi salué l’avancée que constitue la mise en place d’une charte de télétravail pour les agents municipaux et la qualité de sa rédaction.
En ce qui concerne la convention avec la CCI, je me suis néanmoins étonné que la CCI nous facture comme des prestations sur mesure ce qui relève à priori des missions de droit commun qu’elle doit aux collectivités. J’ai aussi demandé que l’association des commerçants soit membre de droit dans la gouvernance de cette convention. Aucune réponse sur le premier point et accord du Maire sur la seconde.
Sur la délibération sur la convention entre La Poste et notre commune concernant l’agence postale de Scarron, j’ai souligné, comme le maire, la nécessité de revaloriser l’indemnité compensatrice versée par La Poste à la commune. La discussion est en cours au niveau de l’association des maires de France. J’ai regretté que ce conventionnement ne puisse pas porter sur le périmètre d’intervention de la banque postale afin de proposer des services bancaires de base. Le maire en a convenu en soulignant que cela posait sans doute un problème juridique mais que le sujet serait regardé.
Sur deux délibérations, les élus EELV se sont abstenus. Tout d’abord, sur le fait de donner le nom du sculpteur Adomas Samogitas à une allée du parc Laboissiere : tout en rendant hommage à la qualité de l’œuvre artistique de ce sculpteur, Maxime Messier a regretté que la majorité n’en ait pas profité pour rééquilibrer un peu le nombre de rues de notre ville avec un nom de femme (2) par rapport à celles avec un nom d’homme (82).
Ensuite sur la délibération concernant la production d’hydrogène faute d’avoir une garantie absolue sur l’origine renouvelable de l’électricité utilisée pour cette production.
Les élus de l’opposition se sont abstenus sur la création de l’école municipale du vélo. Maxime Messier et moi avons rappelé que cette activité était parfaitement prise en charge par une association FAR A VELO et que c’est à la suite d’une décision arbitraire du Maire de les expulser de leur local et d’essayer de leur interdire l’accès au domaine public départemental que cette décision coûteuse pour la ville était prise.
Les élus de l’opposition ont enfin voté contre sur toutes les délibérations constituant un recul démocratique ou générant des coûts non justifiés pour la ville.
Ils ont voté contre la mise en sommeil – dissolution de la caisse des Ecoles. Mmes Gouja et Brobecker ont expliqué clairement pourquoi cette décision constitue un recul majeur en terme de transparence et d’efficacité de l’action de la municipalité en faveur des écoles.
Sur l’actualisation des projets d’investissement pluriannuels, j’ai souligné les dérives importantes sur le coût des travaux du projet Place de Gaulle/Parc la Boissière : 25% soit 700 k€ et la nécessité de rendre plus robuste notre maîtrise d’ouvrage et notre pilotage des travaux en renforçant les effectifs de la DSTM. Le maire a répondu que ces dérives étaient habituelles dans des grands projets d’investissement. Drôle de conception de la gestion en bon père de famille des deniers publics…
Sur la décision modificative budgétaire, M. Sommier a pointé du doigt les difficultés qu’elle posait et s’est interrogé au regard de l’importance de certaines évolutions sur la sincérité du budget primitif.
Sur la cuisine centrale géante, le débat ne portait que sur la désignation des administrateurs de la ville de Fontenay-aux-Roses. Avec son sens habituel du respect de la démocratie, le Maire a désigné trois élus de la majorité (lui-même, Mme Reigada et M. Lafon) et aucun de l’opposition. J’ai rappelé la mobilisation des Fontenaisiens contre ce projet avec déjà plus de 400 signatures de notre pétition en ligne (https://www.change.org/Contre-cuisine-centrale-geanteFAR) et papier.
Sur les demandes de protection fonctionnelle demandée par une élue de la majorité (Mme Kefifa) et deux élus de l’opposition (MM Sommier et Messier), les élus de l’opposition n’ont pas pris part au vote pour celle concernant Mme Kefifa en l’absence de précisions apportées dans la délibération sur le lien ou pas avec l’exercice de son mandat.
En fin de conseil, j’ai posé deux questions orales sur le positionnement des élus de la majorité sur leur tribune publié dans le magazine dans laquelle ils accusent notamment les élus de l’opposition de soutenir les Talibans. Aucun n’a réagi alors que plusieurs d’entre eux nous avaient pourtant confié leur malaise par rapport à cette tribune. La deuxième question sur l’accompagnement des artistes. Mme Guilleminot a répondu positivement à plusieurs de mes questions. J’espère que cela sera suivi d’effet.
Mme Brobecker a déposé une motion pour l’installation de capteurs CO2 dans nos écoles. M. Lafon a répondu qu’ils allaient faire encore mieux avec l’installation de purificateurs. Nous les avions demandé au maire dans un courrier du 21 avril dernier. Espérons donc que cela soit mis en place.
Le prochain Conseil Municipal est fixé le 18 novembre prochain à 19h30
Gilles Mergy