Le regard dispersé
Les nuits déportées
Devenant surréelles
Elles emportent avec elles
Des parcelles de nous-mêmes
Sans deuil ni recueillement
Quel cruel cheminement
Les cœurs catapultés
Se criblent dans la lignée
D’une grande indignation
Oh ! Ames espacées
Meurtries sans sommation
Saisies par l’effroi
Signant le désarroi
Etrange pandémie
Répandant l’agonie
Sur la sénilité des vies
Dans ce monde dénaturé
En perpétuel avancé
Qui ne fait que reculer
Entrainant dans la foulée
Les âmes confinées
Oh ! Dieu
Toi qui murir les fruits
Et fais fleurir les hommes
Vers toi je me replie
Vers toi je m’abandonne
Oh ! Dieu
Toi qui fait briller la lune
Et danser les étoiles
Je crie mon amertume
Vers toi je tisse ma toile
Dans la chaleur des cœurs
Dans la grandeur des âmes
J’ai goutée au bonheur
Qui ne désempli pas
Oh vous qui entendez !
Oh Vous qui comprenez !
Je vous dédie ces vers
Par des flots de « Je t’aime »
Jaillis de la fontaine
Nadya Nouri