Vingt points sont inscrits à l’ordre du jour de cette séance du conseil municipal. Mais toujours pas de séance de questions aux élus avant le Conseil. Cette séquence de dialogue direct citoyens / élus était pourtant appréciée mais pour le Maire actuel qui l’avait déjà reléguée en fin de conseil, c’était manifestement une corvée inutile.
Cette séance comporte plusieurs projets de délibérations qui ne posent pas de difficultés particulières car elles relèvent de la gestion courante de la municipalité (tableau des emplois, admissions en non valeur de créances non recouvrables de faible montant,…).
Une délibération présente un caractère exceptionnel. Il s’agit de celle proposant le parrainage de l’escadron de transport 60 de l’armée de l’air par la municipalité. Je soutiens cette proposition car elle contribue au renforcement du lien armée nation, ce qui est essentiel dans un état démocratique comme le nôtre. Elle peut aussi permettre d’éclairer les jeunes Fontenaisiens dans leur choix d’orientation au travers des actions envisagées.
En revanche, une délibération pose un problème majeur.
Il s’agit de celle validant le transfert de 21 rues communales au Territoire Vallée Sud Grand Paris. Ce transfert, déjà approuvé par le conseil du territoire, s’est fait dans une totale opacité alors qu’il porte sur une compétence de proximité pour les Fontenaisiens. Aucun des arguments mis en avant dans le rapport de présentation bâclé ne résiste à un examen sérieux. Ce transfert ne conduira à aucune économie d’échelles : outre une rue de Bourg la Reine, seules deux communes Clamart et Fontenay l’ont proposé. Le choix des rues transférées ne répond par ailleurs à aucune logique et ne permet pas, contrairement à certaines affirmations hâtives de la majorité, la création d’un réseau viaire territorial puisque certaines sont complètement isolées (chemin Renaudin…) . Enfin, ce transfert va générer encore plus de confusion dans les responsabilités respectives de la ville et du territoire. C’est peut être d’ailleurs la volonté du maire actuel pour s’exonérer d’une partie de ses responsabilités concernant l’état déplorable de la voirie de la commune.
Le caractère précipité de ce transfert apparait évident lorsqu’on regarde les autres délibérations qui encadrent les relations entre la Ville et le Territoire : une délibération prévoit ainsi la mise en place d’une maitrise d’ouvrage unique Ville/Territoire pour des travaux sur la voirie. Cette Maitrise d’ouvrage unique devient pourtant inutile dès lors que le Territoire devient compétent sur ces voiries…
Enfin, la délibération 3 (convention de Maitrise d’ouvrage unique pour la réalisation de travaux sur la passerelle d’un bâtiment situé au 25 avenue Lombart) arrive à se contredire entre le rapport de présentation qui prévoit de confier cette MOA unique au Territoire et la convention elle même qui dit exactement l’inverse en confiant cette MOA unique à la commune de Fontenay-aux-Roses. Si la ville a un Maire en fonction, a-t-elle un pilote aux manettes ? La question peut se poser parfois….
Par ailleurs, plusieurs questions orales seront probablement déposées comme pour chaque Conseil municipal. A ma connaissance, le Maire honoraire a déjà posé une question sur l’utilisation récurrente de pesticides puissants pour désherber les rues de Fontenay et le groupe PRG a déposé deux questions orales : la première concernant l’intérêt pour la ville d’acquérir la maison située au 14 avenue Lombard pour une maison des arts ou un tiers lieu festif ; la deuxième sur la gouvernance de la maison de retraite du Parc.
D’ici lundi, d’autres questions seront probablement déposées.
Gilles Mergy
Merci pour ces précisions. Habitant du secteur Pervenches, j’espère que le transfert au territoire des rues Durand Benech et des Pervenches particulièrement dégradées ne retardera pas leur remise en état. Je rappelle que les trottoirs de la rue Durand Benech sont en travaux depuis plus d’un an… on a connu des chantiers plus rapides… Quant à la rue des Pervenches c’est celle de l’ecole, et il est dangereux de la laisser en l’etat avec des trous béants sur le bitume. Il en va de la sécurité de nos enfants !