Une fois n’est pas coutume, je voudrai saluer la manière dont L. Vastel a présidé le conseil municipal du 4 mars.
Il a accordé toutes les prises de parole demandées par les élus de l’opposition et a même reconnu avoir oublié de permettre à Mme Brobecker de présenter sa motion sur la gratuité des masques pour les enfants des écoles avant de lui redonner la parole. Il n’a toutefois pas mis au vote cette motion que Mme Brobecker sera donc sûrement amenée à représenter au regard de son impact sur le budget des familles fontenaisiennes.
Si permettre à tous les élus de s’exprimer librement parait un minimum dans une assemblée délibérante, je sais qu’il n’en est pas de même dans toutes les collectivités locales. C’est pourquoi je salue vraiment cette présidence apaisée et respectueuse de toutes les sensibilités par L. Vastel.
Je regrette en revanche que les élus de la majorité continuent à pratiquer des attaques personnelles contre les élus de l’opposition. Entendre Mme Bullet dire à plusieurs reprises à M. Sommier (qui se rétablit peu à peu d’une très grave maladie) qu’il ne sait pas lire ou asséner comme l’ont fait à plusieurs reprises Mmes Guilleminot, Reigada ou M. Houcini que les élus de l’opposition mentent n’est pas acceptable. Les élus de l’opposition se sont contentés d’exprimer de manière argumentée leur désaccord avec des orientations budgétaires qui ne sont pas à la hauteur des besoins d’accompagnement social des Fontenaisiens.
Dans une démocratie, le droit de désaccord, dès lors qu’il s’exprime de manière apaisée, courtoise, et non diffamatoire, est consubstantiel aux valeurs auxquelles nous croyons.
Il est regrettable que des élus de la République l’oublient…
Gilles Mergy