Je profitais du mois d’août pour relire à tête reposée les procès verbaux des séances du Conseil Municipal. Je voudrai tout d’abord pour saluer le travail des services municipaux pour la qualité du travail de restitution de nos débats.
Dès qu’un élu de l’opposition pose une question précise sur la nature ou l’évolution de certaines dépenses, sur le calendrier à venir des travaux ou bien demande des précisions sur telle ou telle délibération, le Maire répond invariablement que « tous les éléments lui seront donnés ultérieurement ».
Il n’est pas choquant que des réponses techniques précises ne soient pas données immédiatement car le Maire et les membres de l’administration municipale présents en séance n’ont pas forcément tous les éléments à leur disposition.
Il est en revanche choquant qu’aucune réponse ne soit donnée ultérieurement ni à l’occasion de la séance suivante du Conseil municipal ni par courrier adressé à l’élu concerné.
Pour le Maire actuel et sa majorité résiduelle, la transparence de l’action publique se limite aux quelques informations données en commission ou au conseil municipal et à la retransmission vidéo des séances du Conseil municipal.
Pour 2020, nous prendrons des engagements très clairs sur la transparence de l’action publique avec notamment la présidence de la commission des finances attribuée à un représentant de l’opposition municipale et la fixation des dates des Commissions d’appel d’offres (CAO) d’un commun accord entre le représentant de la majorité qui la présidera et les élus désignés par l’opposition. Il est en effet essentiel que la procédure d’appel d’offre (marchés publics) soit la plus transparente possible. Quand je présidais la CAO avant 2014, c’est ce que je faisais. Depuis 2014, malgré mes demandes répétées, les dates sont décidées de manière unilatérale par la majorité, de préférence le vendredi matin alors que j’ai indiqué à plusieurs reprises qu’il était impossible pour moi d’y être présent…
Autres temps, autres moeurs.
En 2020, nous modifierons en profondeur la gouvernance de la ville pour donner toute sa place à l’opposition et pour rentrer réellement dans l’ère de la participation citoyenne.
Gilles Mergy