Le diagnostic en marchant du quartier Scarron-Sorrières a eu lieu le samedi 12 mars mars. Étaient présents une dizaine d’habitants du quartier, des élus de la majorité (le Maire, Mmes Reigada et Gagnard, M. Delerin) et de l’opposition (Mme Brobecker, M. Sommier et moi même).
Au cours de la « ballade » dans le quartier, les habitants ont pu attirer l’attention des élus sur les irritants du quartier :
– vitesse excessive dans les rue Scarron et Sorrières ou dans la rue des Bénards : l’installation de dos d’âne ne semble pas la solution optimale. Le maire a évoqué l’installation d’un stop à l’angle des rues Scarron et Sorrières et d’un radar pédagogique rue des Bénards;
– voirie très dégradée notamment rue des Sts Sauveurs;
– caniveaux bouchés rue Beautemps Bauprés;
– dépôts d’ordure sauvage notamment rue des Sts Sauveurs
Si cette ballade n’est en revanche pas le lieu le plus approprié pour parler des grands projets, le Maire a dit quelques mots du projet d’espace vert public à l’angle des rues des Bénards et des Saints Sauveurs avec une mise à disposition du foncier par le CROUS, les réflexions en cours sur le mail commercial Scarron (maintien de l’agence postale, installation d’ateliers d’artistes…). Il a aussi abordé la question de la mixité sociale dans le quartier notamment pour réduire les incivilités (?), et la nécessité de construire des logements privés. Je soutiens bien entendu le principe de mixité sociale et je ne suis pas opposé loin de là aux constructions de qualité sur les friches (comme sur l’avenue du Maréchal Foch à l’entrée de Fontenay-aux-Roses côté Bagneux). Mais le Maire est resté beaucoup plus évasif sur le nombre de logements prévus dans ce quartier déjà particulièrement dense. Et c’est là où le bât blesse.
Sur le chemin du retour, nous sommes passés devant le chantier de l’ex hôtel Climat qui va devenir une résidence de co-living (résidence temporaire permettant par exemple d’accueillir quelques mois des salariés mutés en région parisienne mais qui attendent de finir leur période d’essai avant de prendre un appartement classique. C’est une offre intéressante pour notre ville.
Sous réserve que des réponses soient apportées lors de la réunion publique Scarron-Sorrières qui se tiendra le 22 mars prochain, j’ai trouvé que ce principe de diagnostic en marchant est une très bonne idée de la municipalité. Ayant un engagement pris de longue date, je ne pourrai pas y assister (de même qu’à la réunion du 15 mars sur le quartier des Blagis pour cause de déplacement professionnel).
Je ne manquerai bien entendu pas de publier un compte rendu si un participant souhaite me le faire parvenir.
Gilles Mergy