Quelques constats :
- L’aide sociale est LA mission majeure des départements, qui y consacrent en moyenne plus de 50% de leur budget ;
- L’Aide Sociale à l’Enfance ne brille pas, dans les Hauts-de-Seine comme dans les autres départements, par la qualité des résultats obtenus, notamment quand les mineurs sortent du dispositif en devenant majeurs ;
- Le département des Hauts-de-Seine est le département français le plus dense en population après Paris (plus de 9200 habitants au kilomètre-carré). Les grands espaces verts n’y sont pas si nombreux : parc de Saint-Cloud, forêt de Fausses-Reposes, forêt de Meudon, Parc de Sceaux ;
- C’est aussi un département traversé par de nombreux grands axes de circulation vers Paris : D920, D906, N118, D10, A13, D913, A14, A15… Sans oublier l’A86… Mais qui ne brille pas par la qualité de ses infrastructures cyclables, ni par la qualité de ses incitations à la pratique du vélo ;
- La protection de l’environnement ne fait pas partie explicitement des missions des départements, mais devrait être une préoccupation implicite de tous les acteurs de la vie politique.
Quelques propositions :
Partant de ces constats, je me permets de faire quelques suggestions concernant l’Aide Sociale à l’Enfance dans les hauts-de Seine :
- Pour les 16-18 ans, développer les contrats d’apprentissage dans le domaine de l’entretien des espaces verts, publics ou privés ;
- Pour les 16-18 ans, développer les contrats d’apprentissage dans le domaine de l’entretien/réparation des vélos, mécaniques ou à assistance électrique ;
- Pour les plus de 18 ans, développer les contrats « jeunes adultes » et les entreprises d’insertion dans les domaines de l’entretien et la rénovation des vélos (il y a un manque criant !) et de l’entretien des espaces verts privés (où les prix actuels sur le marché sont prohibitifs !)
Michel Giraud