Le 22 mai dernier, je dénonçais l’opération de communication électorale de L. Vastel dans le quartier des Blagis. Il y avait inauguré en grande pompe la maison du projet. Il promettait la transformation profonde du quartier grâce à la construction de plus de 600 logements privés.
Le 29 juin dernier, en catimini, le même Laurent Vastel a annulé la demande de permis de construire pour un immeuble de 154 logements dans ce même quartier des Blagis à la demande expresse du promoteur immobilier.
Merci au Blog « Pour Fontenay » d’avoir publié en premier cette information majeure.
C’est la deuxième fois en moins d’un an qu’une demande de permis de construire d’un immeuble privé est annulée dans ce quartier à la demande du promoteur immobilier.
Cette annulation est surprenante. L. Vastel et ses amis se vantaient sur les réseaux sociaux du succès de la commercialisation des premiers appartements…
Ce projet de « revitalisation » du quartier des Blagis était au départ sensé s’achever en 2026. Il a été ensuite repoussé en 2030 puis en 2035. Il semblerait désormais que sa date d’achèvement soit fixée en 2040. Pendant ce temps, ce quartier sera un quartier à l’abandon.
Ces retards successifs corroborent les pires craintes que nous avions exprimées pendant la campagne municipale l’an dernier. L. Vastel nous accusait alors de diffuser des fake news…
Ce projet d’aménagement du quartier des Blagis était en effet très beau sur le papier mais il ne repose, comme je l’ai écrit à plusieurs reprises, sur aucun modèle économique.
L. Vastel et ses amis ont donc délibérément trompé les habitants des Blagis en leur faisant miroiter un avenir meilleur.
Cette attitude est totalement impardonnable.
Il est désormais indispensable d’arrêter ce projet mortifère pour le quartier des Blagis et de conduire un programme de réhabilitation du quartier sans détruire la structure des immeubles.
C’est la position que je défends depuis le début.
Il serait temps que L. Vastel et Hauts de Seine Habitat mettent un terme à ce projet irréalisable. Il faut qu’ils acceptent enfin de s’engager dans un projet alternatif qui permette aux habitants de retrouver rapidement des conditions de logement décentes et confortables.
Gilles Mergy