Les locataires de Hauts de Seine habitat (le bailleur départemental présent notamment aux Blagis à Fontenay-aux-Roses) viennent de recevoir un courrier leur annonçant une hausse moyenne de leurs charges locatives d’environ 130%.
Une partie de cette augmentation s’explique bien entendu par la hausse du prix de l’énergie mais l’importance de cette hausse pose question.Comme indiqué dans l’article du Parisien de ce jour, Hauts de Seine habitat avait en effet laissé entendre que la hausse serait d’environ 66%.
Le bailleur social a mis en place un numéro vert pour mieux anticiper les impayés de loyers mais n’a ni l’intention d’absorber sur ses fonds propres cette hausse des charges locatives (ce qu’il ne peut pas faire en l’état du droit) ni même d’étaler son impact sur plusieurs années.
La démolition programmée mais parfois prévue dans plusieurs années des logements des Paradis, sous le prétexte non démontré de la présence d’amiante, a conduit à l’arrêt de tous les travaux de rénovation des logements sur le site des Blagis. Les locataires font donc face à une double peine : ils vivent dans des logements dégradés qui sont de véritables passoires thermiques et doivent payer des charges locatives qui explosent.
L’amicale des locataires, présidée par Mme Ange, se mobilise et une réunion de concertation est prévue le 18 octobre prochain avec HDS Habitat.
Mme Brobecker, conseillère départementale de Fontenay-aux-Roses, prévoit d’intervenir auprès du DG de Hauts de Seine Habitat pour qu’il recherche des solutions personnalisées pour les locataires en difficulté.
Le Maire de Fontenay-aux-Roses n’a pas réagi quant à lui contrairement à plusieurs de ses collègues de gauche comme de droite qui sont intervenus auprès du bailleur social.
Gilles Mergy
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