Le dernier rapport du GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) appelle à un sursaut immédiat des décideurs politiques pour lutter contre les effets désastreux du réchauffement climatique.
La hausse des températures qui s’accélère pourrait provoquer des désastres sans précédent pour notre planète et ses habitants (inondations, sécheresses…).
En France, l’exécutif a été condamné par le Conseil d’Etat à une astreinte record de 10 M€ pour ne pas avoir pris les mesures nécessaires afin de lutter contre la pollution atmosphérique.
La municipalité de Fontenay-aux-Roses pourrait elle aussi se voir condamnée pour l’ensemble de son oeuvre :
- abattage d’arbres et bétonisation d’espaces verts (les derniers en date sur la coulée verte pour construire un club house au coût pharaonique de 2 M€ pour le rugby à quelques dizaines de mètres du gymnase du parc),
- minéralisation de l’espace public pour le transformer en îlots de chaleur,
- priorité absolue donnée aux voitures individuelles et à l’augmentation du nombre de places de parking,
- refus jusqu’au bout de la Zone à faibles émissions limitant la circulation des voitures les plus polluantes,
- refus d’aménager la voirie pour y réaliser des pistes cyclables en site propre,
- expulsion de FAR A VELO du local mis à disposition par la municipalité,
- inaction vis à vis de la RATP et de Ile de France Mobilités pour améliorer le RER B…,
- hyperdensification de la ville avec la construction de plus de 2000 logements supplémentaires,
- réalisation d’une cuisine centrale industrielle géante qui va générer des flux incessants de camions pour la réception des aliments et la livraison des repas.
Les choix de l’ex-conseiller départemental maire de Fontenay aux Roses sont totalement incompréhensibles.
Ils contribuent à aggraver le phénomène de réchauffement climatique et à accroitre la pollution atmosphérique.
Sa défaite aux élections départementales a montré que les Fontenaisiens perçoivent de plus en plus mal son inaction. Au lieu de le reconnaitre et de travailler avec les élus de l’opposition et la nouvelle conseillère départementale, L. Vastel s’enferme dans sa bulle et dans sa conception datée de l’action publique.
Gilles Mergy