Elu de gauche, je reconnais toutefois que la solidarité avec les plus faibles n’est heureusement pas l’apanage des seuls villes ou élus de gauche.
Certes, les villes les plus actives de notre département en la matière sont des villes dont le Maire est socialiste, communiste, ou écologiste.
Pourtant, un certain nombre d’élus de droite y sont également sensibles. Je cite souvent l’action que mène Philippe Laurent le maire UDI de Sceaux, pour accompagner ses habitants qui souffrent de la crise actuelle.
Dans son édition du 25 février dernier, le Parisien 92 faisait état du « plan de solidarité » voté par le Conseil Municipal de Montrouge (UDI aussi) qui fait bénéficier à 800 habitants de la ville de la gratuité de la cantine scolaire ou d’une forte remise sur les tarifs périscolaires.
Pendant ce temps, L. Vastel (également UDI) et sa majorité qui comprend pourtant d’anciens élus de gauche refusent toutes les propositions de l’opposition municipale sur un plan de soutien aux plus démunis.
Alors que Mmes Brobecker et Le Fur ont présenté plusieurs propositions concrètes lors du débat d’orientations budgétaires le 4 mars dernier, aucune d’entre elle n’a été retenue par le Maire. Pour lui, la solidarité n’est qu’un concept virtuel et creux, une sorte de « slogan publicitaire », sans aucune déclinaison concrète si ce n’est à justifier la future augmentation des impôts dans notre commune.
Charité ordonnée commence par les siens.
En pratique, les seuls qui ont bénéficié d’un plan de soutien à Fontenay sont les élus de la majorité municipale qui ont vu leurs indemnités fortement augmenter en juillet dernier. L’augmentation des impôts annoncée par L. Vastel le 4 mars leur permettra de continuer à percevoir des indemnités confortables Je précise que le niveau de ces indemnités n’est pas illégale puisqu’il respecte le plafond réglementaire. Il est juste choquant alors que de nombreux Fontenaisiens ont des difficultés à joindre les deux bouts.
Gilles Mergy