L’organisation administrative francilienne est jugée unanimement complexe entre les services déconcentrés de l’Etat, la région Île de France, la métropole du Grand paris, les territoires, les départements…
Ce mille feuille administratif ne favorise ni la clarification des responsabilités ni la réalisation rapide des projets notamment d’investissement.
Par ailleurs, chaque échelon administratif a ses propre priorités en matière de soutien à l’investissement.
Ainsi, la Région île de France donne la priorité au financement des l’innovation technologique, de la compétitivité, de la transition énergétique et écologique en lien avec son rôle d’autorité de gestion d’une partie des fonds européens.
Le département des Hauts de Seine privilégie la signature de contrats globaux de financement dans lequel les deux parties définissent leurs priorités communes pluriannuelles.
Il faudra donc en tenir compte dans notre recherche de financements extérieurs. Dans un contexte de contrainte globale sur la ressource publique, la recherche de subventions ne peut pas être menée en effet selon une seule logique de partage des coûts ou de “tiroir caisse”.
Cette recherche de financement extérieurs devra s’appuyer sur l’élaboration de projets innovants qui apportent une réelle valeur ajoutée à la population et sur la recherche de projets portés en partenariat avec les acteurs économiques locaux.
Gilles Mergy
Envoyé de mon iPad
Bonjour Gilles Il y a pour moi deux certitudes : 1) que les projets soient entièrement financés par la municipalité ou en partie subventionnés par le territoire, le département ou la région, c’est toujours de l’argent public venant de nos impôts directs ou indirects. En aucun cas la gabegie n’est donc admissible. 2) il y a urgence à simplifier un mille-feuille administratif où, entre la commune, le territoire, le département, le grand Paris et la région (j’en oublie ?), les citoyens ne comprennent plus qui est responsable de quoi. A moins que l’objectif des politiques soit justement que plus personne… Lire la suite »