Comme chaque année, la fête de la ville a permis aux Fontenaisiens de se retrouver en famille pour un moment convivial et festif.
Je tiens à saluer la forte mobilisation des services municipaux pour son organisation et la participation active des associations de ville.
Je regrette en revanche la transformation de la fête de la ville en une sorte de « super forum » des associations.
Que les associations de la ville présentent leur activité dans un stand est très sympathique mais ce n’est pas forcément l’esprit de la fête de la ville. C’est plutôt le rôle du forum des associations en septembre.
Quand j’avais proposé, en tant que conseiller municipal chargé de l’animation locale, de recréer la fête de la ville, j’avais notamment présenté le cahier des charges suivant :
– gratuité de toutes les animations;
– diversité des offres de restauration (associations et commerçants de la ville);
– équilibre entre les spectacles de troupes professionnelles et les démonstrations des associations de la ville;
– présence d’une animation au moins par tranche d’âge;
– choix d’un thème annuel;
– final spectaculaire pour en faire le point d’orgue de la journée.
Dimanche, à part les jeux gonflables et les poneys, il y avait pas d’animations pour les plus jeunes et aucune animation pour les pré ados et les ados.
Il n’y avait qu’une seule troupe d’artistes de rue itinérante et pas de spectacle final confié à une troupe professionnelle (acrobatie aérienne,…).
Cette fête de la ville, qui nous a néanmoins fait passer un bon moment, me laisse donc un petit goût d’inachevé.
J’ai en fait un peu l’impression que la municipalité a voulu réduire la voilure de la fête de la ville pour financer d’autres initiatives plus porteuses électoralement parlant comme les cocktails organisés à chaque micro inauguration.
Cest dommage car faire la fête, en favorisant le partage et l’échange, reste le meilleur moyen de se forger une identité collective et de construire ensemble un futur plus désirable pour notre ville.
Ce sera le sens du projet municipal que nous allons co-élaborer avec vous.
Gilles Mergy