La première partie des JO 2024 vient de se terminer, marquant une bien belle réussite. Mais, comme l’a rappelé Tony Estanguet lors de la cérémonie de clôture, reste une seconde mi-temps à réussir : les Jeux Paralympiques. Ce sera mon premier « mais », sans véritable inquiétude en fait ; tout va bien se passer !
Contraint par des obligations familiales, je n’ai pas pu profiter totalement de la quinzaine, ratant notamment les matchs de poule du Rugby à 7 féminin auxquels j’avais prévu d’assister.
Nous avons apprécié la cérémonie d’ouverture en famille, trois générations devant un petit écran de télévision. Waouh, quel spectacle ! Avec la dose d’impertinence et de provocation qui sied si bien à l’esprit français. N’en déplaise à certains…
De retour à la maison pour la seconde semaine des JO, je suis allé encourager notre championne Céline Boutier (née à Clamart) au golf national de Saint-Quentin-en-Yvelines, puis l’équipe de France féminine de Basket lors de sa demi-finale contre nos amies belges à Bercy. Deux occasions de découvrir :
- Qu’il y avait aussi des places pas si chères : 24€ pour la journée, en plein air et sous le soleil, au golf national ;
- Des transports en commun très efficacement organisés (métro, RER, navettes de bus, etc.) ;
- Des bénévoles souriants et prévenants, qu’on a envie de remercier chaleureusement ;
- Un public nombreux, enthousiaste, bon-enfant, chauvin juste ce qu’il faut…
Certains avaient prédit une ville vidée de ses habitants, des difficultés de circulation, des bars et restaurants attendant désespérément des clients, etc. Je n’ai rien vu de tel : peu de voitures, beaucoup de vélos et de piétons ; des bars et restaurants pris d’assaut à l’issue des matchs, parfois à des heures très tardives ; beaucoup de monde dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés, pourtant à l’écart des compétitions, etc.
Mais (ce sera mon deuxième « mais ») cela aurait pu très mal se passer : il aurait suffi que le mauvais génie des « grains de sable » s’acharne sur les rouages importants de l’organisation pour qu’une belle réussite se transforme en catastrophe.
Heureusement, ou plutôt professionnellement, les fées Anticipation et Préparation étaient passées par là. Les grains de sable avaient été méthodiquement balayés, éliminés. Dommage pour les grincheux ! Sur ce sujet, lire l’excellent article de Laurent Joffrin dans Le Journal.info.
Enfin, et ce sera mon dernier « mais », à mon grand regret, notre ville de Fontenay-aux-Roses s’est tenue à l’écart de l’événement :
- Mes ami(e)s du club Clamart-Châtillon-Running 92 et de l’association Pompiers Raid Aventure ont porté la flamme olympique à Clamart et Sceaux le 24 juillet. Le parcours n’a pas traversé Fontenay-aux-Roses…
- Bourg-la-Reine a été retenue comme Centre de Préparation aux Jeux Olympiques et Paralympiques. Elle a hébergé l’équipe japonaise d’escrime avant le début des JO. Des membres de l’équipe de France parajudo s’y entrainent ;
- À Fontenay-aux-Roses, le stade du Panorama devait être rénové et servir de base arrière à une équipe nationale pour les JO 2024. Le chantier n’a toujours pas démarré. Faudra t’il attendre 2124 ?
Telles sont mes premières impressions.
Maintenant, place aux jeux paralympiques !
Michel GiraudFJO