A quelques jours de l’entrée au panthéon de Joséphine Baker dont la commune de Fontenay-aux-Roses vient de donner le nom à un équipement public, il nous est apparu intéressant de publier ce remarquable article de Michel Giraud.
***
Une fois n’est pas coutume, je reproduis ici une chronique littéraire publiée sur mon blog personnel. La qualité du texte et la personnalité qui en est le sujet (Mme Joséphine Baker) justifient pleinement cette extension de publication.
J’espère vous donner ainsi l’envie de lire et de faire lire ce petit (par la taille) livre (moins de 100 pages).
*****
Mon appréciation : ♥♥♥♥♥ / 5
Ma chronique sur Babelio : Danseuse noire. Il faut essayer d’imaginer ce que signifiait, dans les année 1920-1930, être une femme (un être supposé moins doué de discernement qu’un homme), noire (issue d’une race considérée comme inférieure) exerçant le métier de danseuse (les jambes, sans la tête ?). Belle série de stéréotypes !
Par son comportement et ses actes, Joséphine Baker démontrera qu’elle était une femme intelligente (en se construisant une carrière qui fait qu’aujourd’hui encore on connaît son nom), engagée (dans la résistance, au service d’un pays, la France, qui n’était pas le sien mais qu’elle avait adopté) et généreuse au delà du raisonnable (en adoptant 12 enfants, qu’elle choya jusqu’à s’en ruiner).
Ce petit livre (90 pages), très accessible aux jeunes, fait œuvre utile en rappelant d’où venait Joséphine Baker (à Saint-Louis, Missouri, l’esclavage était bien aboli, mais les descendants d’esclaves vivaient dans la misère), la carrière artistique qu’elle s’est construite et ses engagements généreux au service de la France et des enfants.
Une danseuse noire qui nous donne, par l’exemple, des leçons de civisme et de générosité. Une courte bio rafraichissante au moment où certains cherchent à exacerber les différences pour mieux exclure. Un livre à mettre entre les mains de tous les collégiens, et de leurs ainés, au moment où Mme Baker entre au Panthéon !