Trois des quatre principaux candidats aux élections législatives ont une ligne de campagne très claire et cohérente avec ce qu’ils sont.
Mme Thomas défend avec conviction et pédagogie les propositions de l’alliance NUPES. M. Bourlanges met en avant sa notoriété et son expertise incontestable des questions européennes et internationales. M. Blot souligne son ancrage local et défend le marronnier traditionnel de la droite à savoir la lutte contre l’insécurité.
Ce n’est en revanche pas le cas de M. Vastel. Tout d’abord, on peut se demander pourquoi il est candidat alors qu’il affirme être attaché à son mandat actuel de maire de notre commune. Rappelons en effet que s’il est élu député, il devra démissionner de son mandat de maire.
Il a choisi par ailleurs de faire campagne autour de deux thèmes de campagne surprenants : la proximité et l’écologie « non punitive ».
Il propose ainsi de mettre en oeuvre un dialogue direct entre lui et les habitants de la circonscription via les réseaux sociaux. Etant donné que depuis son élection à la mairie il y 8 ans, il a toujours refusé de le faire, il est difficile d’accorder le moindre crédit à sa promesse électorale`.
Il propose également de promouvoir une « écologie non punitive » pour préserver soit disant les plus fragiles. Le concept « d’écologie punitive » a été inventé il y a quelques années par tous ceux qui ne voulaient surtout pas s’engager dans une politique de non gaspillage des ressources naturelles et de protection du climat. Je vous invite à ce titre à lire le remarquable article de M. Jean Arnold publié hier sur le blog citoyen « Osez Fontenay ». Vous comprendrez alors pourquoi M. Vastel est à contre courant de l’histoire et qu’il ne défend en pratique qu’une petite minorité de privilégiés qui refusent de faire le moindre effort pour préserver notre planète.
Mais cela, tous les Fontenaisiens qui ont écouté ses prises de parole au Conseil Municipal de Fontenay-aux-Roses le savent bien. M. Vastel est contre :
- les repas bios dans les cantines (« on s’en fout »);
- les pistes cyclables (« une coupure urbaine »);
- la pollution de l’air (« pas une urgence sanitaire et si les problèmes apparaissent en 2050 de toute manière je ne serai plus maire »);
- les repas végétariens (« une cause qui enverrait les gens en camps de concentration »).
M. Vastel est tout simplement contre l’écologie, contre le fait de s’attaquer aux lobbies de l’énergie, contre l’interdiction des engrais chimiques, pour la restauration industrielle (comme en témoigne son projet de cuisine centrale géante), et pour l’hyper densification de notre ville en autorisant la construction de plus de 2300 logements supplémentaires.
Son bilan comme maire ne plaide pas en sa faveur et j’ose espérer que les habitants de la circonscription et notamment les Fontenaisiens vont sanctionner celui qu’ils ont élu maire et qui deux ans après ne rêve que des palais nationaux.
Gilles Mergy
M. Vastel n’a visiblement aucune considération pour Fontenay aux roses, qui n’est qu’un marchepied dans sa quête d’un mandat national.
Et il est tout à la fois, de par sa manière de penser, un homme du passé (voir l’article…) et de par son bilan (déficit, projets ruineux et pour certains inutiles voire nuisibles) un homme du passif.