Depuis que le Maire a présenté ce projet de nouvelle cuisine centrale au Panorama mutualisée avec trois autres villes (Sceaux, Bourg la Reine et Montrouge), je n’ai eu de cesse, comme les autres élus de l’opposition, de dénoncer ce projet pharaonique.
Ce projet présente en effet toutes les caractérisques du mauvais projet :
- Très coûteux même si aucune estimation n’a été donnée malgré les multiples études confiées à des cabinets privés
- Destruction d’un équipement public qui n’est pas encore amorti (ce qui impacterait les comptes de la ville)
- Transformation d’un équipement à taille humaine dans lequel les repas de nos enfants, des seniors, et des agents municipaux sont préparés sur place en un outil XXL confié à terme à un géant de la restauration industrielle
- Noria de camions pour aller desservir les villes voisines
- Destruction de courts de tennis au Panorama
Tous ces arguments ont été balayés d’un revers de main par le Maire qui m’a expliqué que je ne connaissais rien.
C’est au détour d’une phrase à l’occasion du précédent conseil municipal que le Maire a reconnu que l’assiette du terrain n’était en fait pas suffisante pour construire une cuisine centrale 5 fois plus capacitaire et que les villes de Montrouge et de Bourg la Reine se retiraient du projet.
Quid de la ville de Sceaux dont le Maire ne semble pas très allant sur ce projet pharaonique.
Ce projet illustre les dérives de l’équipe municipale et de son manque de pilotage des projets :
Elle n’a jamais consulté les Fontenaisiens sur la pertinence d’un tel projet. Elle a gaspillé des centaines de milliers d’euros d’argent public dans des études avant même de vérifier la faisabilité du projet au regard de la taille de l’assiette foncière. Elle a créé une enième société capitalistique qui va devoir être dissoute avec de nouveaux coûts à assumer par les contribuables fontenaisiens.
Cette mauvaise gestion permanente de l’argent public explique pourquoi Fontenay contrairement aux villes voisines de gauche (Châtillon) ou de droite (Clamart) a augmenté massivement les impôts des Fontenaisiens depuis 2020.
Gilles Mergy