La décrédibilisation de l’action publique : l’exemple des voitures épaves

Récemment, nous nous sommes déplacés dans la résidence des Sorrières à la demande d’une habitante dont l’environnement a été dégradé.

Comme à chacune de ces visites, nous sommes très surpris de voir un certain nombre de voitures “épave”, lesquelles utilisent un nombre conséquent de places de stationnement dans la commune. Une gestion dynamique de ces épaves est très importante puisque le dernier recensement de places de stationnement dans la commune fait état de 2650 places publiques alors que les Fontenaisiens en 2017 possédaient 9000 voitures.  

Une épave est définie comme un véhicule abandonné et dans l’incapacité de circuler. La demande d’enlèvement de ce type de véhicule est simple via un signalement à la police nationale, qui vérifiera si le véhicule est un véhicule volé et procédera à l’enlèvement via une fourrière.

Il est donc incompréhensible que des véhicules de ce type restent en place parfois des mois, sans qu’aucune action ne soit menée. 

L’argument opposé par la majorité est son incapacité à mobiliser les bailleurs sociaux pour les parkings dont ils ont la propriété. Nous pensons qu’il s’agit d’un argument de pure forme consistant à rejeter la faute sur une autre institution. 

Pendant ce temps, le quotidien des fontenaisiens se dégrade. 

C’est pourtant la somme de ces incivilités qui conduisent à un ras-le-bol et à des tensions entre les habitants. Il est du devoir d’une majorité de prendre très au sérieux les irritants et désagréments du quotidien afin d’éviter un sentiment d’abandon et la décrédibilisation de l’action publique.

 

Léa-Iris POGGI & Gilles MERGY
Conseillers municipaux d’opposition 



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