Selon le géographe Julien Gracq, la forme d’une ville change plus vite que le coeur d’un mortel.
Aujourd’hui, les ville doivent changer de visage pour s’adapter au réchauffement climatique.
A l’heure actuelle, un seul projet conduit par la majorité municipale de Fontenay-aux-Roses répond aux défis du changement climatique : le chantier de rénovation de l’école maternelle Scarron. Mais alors que les travaux ont à peine commencé, le coût du projet a déjà explosé (plus `30%). Cette dérive n’est pas de la responsabilité des agents municipaux mais de celle du Maire faute d’avoir désigné un élu référent chargé de le piloter rigoureusement.
A l’exception de ce projet positif sur le papier mais dont le pilotage est défaillant, la majorité municipale mène une politique qui va aggraver les effets du réchauffement climatique pour les habitants de notre commune : minéralisation de l’espace public, abattage d’arbres de haute tige, suppression d’espaces de pleine terre, densification extrême (plus de 2300 logement supplémentaires construits dans notre ville), priorité absolue donnée à la voiture par rapport au vélo ou à la marche à pied, saupoudrage en matière de rénovation thermique et énergétique du patrimoine communal…
Èn matière de lutte contre le réchauffement climatique et d’adaptation à ses conséquences, il n’y a pas de solutions miracles. Mais il faut un cocktail de solutions dont beaucoup relèvent de la responsabilité des décideurs publics locaux. Ces solutions peuvent être regroupées autour de quatre axes :
Protection des habitants les plus fragiles
De nombreuses villes veillent en priorité à protéger leurs habitants les plus fragiles contre l’impact de ce réchauffement climatique en aménageant des espaces fraicheur dans les crèches, les écoles, les maisons de retraite et en accompagnant les personnes en précarité sociale pour la rénovation et l’isolation de leurs logements…
Maitrise des risques et des conséquences du réchauffement climatique
D’autres villes cherchent quant à elles à mieux maitriser les risques et les conséquences du réchauffement climatique en sécurisant notamment leurs réseaux et leurs infrastructures essentielles.
Ruptures technologiques
Certaines villes cherchent à privilégier des innovations de rupture même si la technologie ne sera jamais une solution pérenne pour rendre nos villes plus résilientes face aux conséquences du réchauffement climatique.
Aménagements urbains
Enfin, de plus en plus de villes donnent la priorité à des aménagements urbains permettant de mieux lutter contre les effets du réchauffement climatique : végétalisation de l’espace public, création d’espaces de pleine terre, création d’espaces verts avec des arbres de haute tige, utilisation de matériaux de construction non minéraux et évitant la concentration de la chaleur…
Au lieu de chercher à s’inspirer des solutions mises en oeuvre dans d’autres villes, le Maire se contente de dire que les effets du réchauffement climatique ne seront pas observables avant 2050 et que peu lui importe puisqu’il aura alors plus de 90 ans.
Je croyais pourtant naïvement que le rôle du premier magistrat de la ville était de protéger durablement ses concitoyens et d’anticiper les défis de l’avenir…
Gilles Mergy
Le maire betonneur prépare de manière inconsciente l’exode futur des familles fontenaisiennes hors d’île de France. Nous attendons 400 000 nouveaux habitants en Bretagne d’ici 2040… combien viendront de Fontenay aux Roses ?
Au contraire, je les trouve très prévoyants: en plein mois de juillet et par plus de 40 degrés dehors, ils ont laissé des bacs de sel au cas où il neigerait…