Les projets actuels du Maire suscitent une opposition croissante chez les Fontenaisiens.
Pour n’en citer que trois :
- Projet de privatisation de la construction d’un gymnase et destruction d’un pavillon remarquable qui devait accueillir la halte solidarité dans le cadre d’un nouveau projet de densification sur l’ilot Potiers Lombard ;
- Projet de destruction du Club Pré-ados et du centre de Loisirs La Fontaine dans le cadre d’un nouveau projet de densification dans le quartier des Ormeaux ;
- Signature d’une convention foncière avec Vallée Sud Grand Paris et l’Établissement public foncier d’Ile-de-France autorisant cet établissement public à acquérir sur trois parcelles de notre commune des fonciers par tout moyen y compris le cas échéant la préemption voire l’expropriation des propriétaires concernés.
Ces trois projets ont été conduits par le Maire et sa garde rapprochée dans une telle opacité que la plupart des élus de la majorité ne les ont découverts qu’au dernier moment. Comme les élus de l’opposition. Comme les habitants de notre ville. Comme les propriétaires concernés sur les trois parcelles.
Au lieu de se demander s’il ne conviendrait pas de revoir sa gouvernance de la ville en améliorant la transparence sur son action et en engageant une véritable concertation sur ses projets, le Maire à son habitude recherche des boucs émissaires. Tour à tour, Mme Brobecker, M. Sommier, Mme Poggi ou moi-même, nous faisons l’objet de ses diatribes dans le nouveau blog qu’il a ouvert face à l’échec patent du blog de la majorité municipale (cinq articles publiés depuis le début de l’année en tout et pour tout).
Le rôle du premier magistrat de la ville est d’apaiser les tensions, de porter un projet mobilisateur pour la ville et d’être le Maire de tous les habitants. Pas de jeter de l’huile sur le feu en jetant en pâture le nom de tel ou tel élu de l’opposition qui lui déplait.
Face à des dérives, avec l’ensemble des adhérents des Ateliers Fontenaisiens, nous appelons à un large rassemblement pour construire ensemble un Fontenay qui vous ressemble.
Gilles Mergy