La vengeance du pangolin

Le pangolin, ce petit mammifère couvert d’écailles se nourrissant de fourmis est en voie d’extinction. Malgré cela en Chine, on le trouve vivant ou mort sur les marchés car sa chair est appréciée. Dans sa folie, l’Homme a presque exterminé cet animal par pure gourmandise.

Seulement voilà, la bestiole avait une surprise en réserve sans doute hérité d’une morsure de chauve-souris : un coronavirus très contagieux et parfois mortel pour l’homme.

Du coup, le pangolin va se sauver de l’extinction et reconstituer ses effectifs puisque sa capture et sa consommation sont interdites.

Pour cette fois, l’Humanité va probablement s’en sortir mais que va-t-il se passer dans le futur si d’autres virus beaucoup moins sympathiques émergent de la fonte du permafrost sibérien ? Si le sol gelé fond, c’est bien la conséquence du changement climatique causé par l’Homme avec les conséquences néfastes pour lui-même que l’on imagine.

L’Homme doit passer d’une société d’économie mondialisant les échanges et accentuant les dérèglements du climat à une société d’écologie luttant contre le réchauffement climatique et protégeant la biodiversité.  La nouvelle économie doit prôner les critères de bien-être et de protection de l’environnement  avant ceux de rentabilité financière. L’Homme doit s’orienter sans tarder vers une société de sobriété : moins d’échanges, moins de déplacements et moins de consommations. Sinon, comme disait Yves Paccalet (prix du pamphlet 2006), « L’Humanité disparaîtra, bon débarras ! ».

  Jean-Jacques FREDOUILLE, élu écologiste d’opposition.

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