Comme j’ai déjà eu l’occasion de l’écrire, nous aurions souhaité que les réseaux sociaux favorisent un débat serein entre tous les candidats aux Municipales sur leurs projets pour le devenir de notre commune.
À Fontenay-aux-Roses, les différents candidats aux élections municipales ont fait des choix radicalement différents sur l’utilisation des réseaux sociaux.
Mme Bourdet a fait le choix assumé de ne pas utiliser les réseaux sociaux. Mme Schafer aussi apparemment.
L’ancien maire (M. Buchet) est très présent sur les réseaux sociaux mais uniquement pour mettre en avant son action. Il ne les considère pas comme un lieu de débat puisqu’il a bloqué tous ceux qui ne partagent pas son opinion.
Le maire actuel s’en sert à la marge pour promouvoir ses actions de campagne mais surtout pour dénigrer ses adversaires et diffuser des « fakenews ». Il en est de même pour sa garde rapproché. A noter qu’il bloque aussi progressivement tous ceux qui ne partagent pas sa ligne politique. Ainsi, le compte twitter officiel de campagne de L. Vastel a bloqué avant hier celui d’Europe Ecologie les Verts avant de le débloquer face aux multiples tweets indignés de citoyens Fontenaisiens.
En ce qui me concerne, j’assume parfois tweeter de manière excessive. Je veille en tout état de cause à rester courtois, à ne pas me livrer à des attaques personnelles et à respecter toutes les opinions. Je n’ai d’ailleurs bloqué personne sur mon compte Twitter.
Il est devenu banal désormais de rappeler que les réseaux sociaux peuvent être la pire ou la meilleure des choses selon la manière dont ils sont utilisés.
Avec toute mon équipe, nous sommes convaincus que les réseaux sociaux doivent en tout état de cause permettre de mettre en avant des propositions pour la ville et d’informer rapidement les Fontenaisiens sur nos actions de campagne.
Nous sommes tout aussi convaincus qu’ils auraient pu être un lieu de débat ouvert et respectueux des différences d’opinions. Mais, malheureusement, nos adversaires ayant fait des choix différents, ce débat n’est pas réellement possible.
Je le regrette.
Gilles Mergy