Depuis des années, L. Vastel et Hauts de Seine habitat justifient leur projet de démolition-reconstruction du quartier des Paradis par la présence massive d’amiante dans les immeubles d’habitation.
Outre le fait qu’aucune preuve n’a été présentée (les diagnostics techniques amiante n’ont jamais été transmis), l’absence totale de mesures de protection prises notamment dans le chantier de démolition est surprenante.
Dans le cadre de mon activité professionnelle, je suis allé hier à Arras visiter un ancien bâtiment de la Poste amianté qui a été racheté par le groupe Sncf. Le désamiantage du bâtiment est en cours et se déroule selon un protocole extrêmement sécurisé avec des mesures de protection particulièrement sévères notamment pour les personnes ayant accès au site. L’évacuation des déchets et des consommables contaminés respecte aussi un protocole de sécurité très formalisé. Le matériel utilisé est d’une grande technicité. La protection des ouvriers qui interviennent est une priorité absolue.
Après avoir visité ce chantier, je m’interroge : soit la majorité municipale de Fontenay-aux-Roses et Hauts de Seine habitat ont imaginé la présence massive d’amiante soit ils font preuve d’un laxisme très inquiétant dans le traitement des espaces contaminés avec des risques sur la santé des habitants du quartier des Paradis.
L’amiante est un sujet de santé extrêmement grave et ne peut être considéré comme un argument de communication ou de campagne. L. Vastel en tant que 1er magistrat de la ville et responsable devant ses concitoyens doit être extrêmement clair et totalement transparent sur ce sujet, nous en sommes loin malheureusement.
Gilles Mergy
