En règle générale, lorsqu’un article est publié dans le Parisien 92 sur une municipalité, c’est pour mettre en avant le caractère innovant ou inédit d’une de ses actions.
En ce qui concerne notre commune, en l’absence d’initiatives de la majorité municipale visant à améliorer la qualité du service public, les journalistes du Parisien 92 ont évoqué la situation de notre ville selon deux angles :
– La santé de Laurent VASTEL qui en effet a été gravement atteint de la COVID 19 il y a un an. Dans ces articles, L. Vastel a parlé de lui, du fait qu’il avait profondément changé et mieux compris certaines choses. Je suis vraiment très heureux qu’il soit de nouveau en bonne santé mais je ne trouve pas par exemple que son attitude sarcastique vis à vis de l’opposition ait changé depuis un an.
– Les « dérives » de l’action municipale :
* en juillet dernier, le Parisien 92 pointait l’augmentation spectaculaire des indemnités des élus de la majorité municipale dans le budget 2020 alors que celui était voté en déficit…
* dans son édition du 25 mars, le Parisien 92 revient sur la suppression sans préavis du soutien municipal à l’association FAR A VELO en dépit de l’action que mène cette association pour promouvoir le vélo : ateliers de cyclo réparation, formations Véligo, ateliers de gravure contre le vol, lancement de la livraison de courses en vélo-cargo en lien avec l’association des commerçants.
Son Président, Stein Van Oosteren a été sélectionné il y a quelques semaines par le Parisien comme une des 50 personnalités qui font le grand Paris. Homme de culture et de consensus, M. Van Oosteren a toujours veillé à ne pas mélanger ses convictions personnelles et son action en faveur de la promotion du vélo.
Mais, L. Vastel ne tolère pas la moindre critique ou nuance sur son action exceptionnelle. Sur le modèle de plusieurs maires du RN qui ont supprimé de manière arbitraire le soutien financier de leur municipalité à des associations qui n’étaient pas dans la ligne du parti, L. Vastel a annulé la subvention de la ville et a demandé au Département des Hauts de Seine d’interdire l’installation des ateliers de réparation de FAR A VELO sur la coulée verte.
Faut-il rappeler que le conseil municipal de Fontenay-aux-Roses attribue des subventions aux associations en fonction de la qualité de leur action et que ces subventions sont financées avec l’argent de nos impôts. Le fait que L. Vastel décide en catimini et de manière totalement arbitraire de revenir sur une attribution de subvention validée par le Conseil Municipal témoigne à tout le moins d’un excès de pouvoir.
En juin prochain, j’espère que le nouveau conseiller départemental de Fontenay-aux-Roses interviendra auprès du Président Siffredi pour annuler cette interdiction d’une autre époque et obtenir le soutien du département à cette association dynamique de notre ville.
Gilles Mergy