« L’écologie punitive » : voilà une expression popularisée par la droite, les chasseurs ou Ségolène Royal. C’est une expression reprise par tous ceux qui ne veulent pas d’écologie tout court…
Ainsi, la liste citoyenne et écologiste menée par Gilles Mergy est régulièrement montrée du doigt par ses adversaires sur la question de l’écologie. A Fontenay, « l’écologie punitive » a été mise en avant par le maire sortant M. Vastel, mais aussi par l’ancien maire M. Buchet. Cette expression est mentionnée à chaque fois que quelqu’un s’oppose à une mesure écologique.
Par exemple, on entend cette expression quand on propose de faire plus de place aux piétons et aux cyclistes, et donc moins à la voiture individuelle. On l’entend aussi quand on propose d’interdire l’herbicide glyphosate sur la commune de Fontenay. Ou encore quand on propose d’appliquer la loi (quelle horreur !) en verbalisant le stationnement gênant sur trottoirs ou piste cyclable.
Ce qui est punitif aujourd’hui, c’est l’absence d’écologie ! Ce qui est punitif, ce sont les 48 000 morts prématurés en France chaque année à cause de la pollution de l’air. Ce qui est punitif, c’est le réchauffement climatique qui déstabilise nos villes. Ce qui est punitif, c’est l’abattage des arbres et la réduction des espaces verts en ville.
Si on veut de l’écologie, il faut voter pour les écologistes et la liste menée par Gilles Mergy. Le greenwashing des autres listes ne trompe pas : pour eux l’écologie n’est pas une préoccupation centrale.
Maxime MESSIER