Lors du conseil municipal du 12 décembre dernier, Laurent Vastel s’est félicité que notre commune soit considérée comme la deuxième ville la plus sûre de la Région Île-de-France. Il a affirmé faire de la lutte contre l‘insécurité une priorité de son mandat.
Si cette priorité est louable, il est regrettable que cette lutte contre l’insécurité ne soit pas globale.
En effet, il semblerait que la lutte contre l’insécurité financière, sociale ou juridique ne soit pas la priorité de la majorité municipale.
J’en veux pour preuve les nombreux permis de construire annulés pour vice de forme ou de fonds dont celui de la rue des Potiers que Laurent Vastel et son équipe ont essayé maladroitement de régulariser par une délibération non sincère le 12 décembre dernier.
J’en veux pour preuve les critiques émises sur le jugement du Tribunal administrative ou l’attitude des élus de l’opposition qualifiée de manière péjorative de « juridisme ». Comme si le respect des lois de la République était honteuse.
J’en veux pour preuve la hausse massive des tarifs des services publics (10%) soit très nettement supérieure à l’inflation qui sera imposée le 1er janvier prochain à tous les Fontenaisiens notamment les plus modestes, pendant que d’autres collectivités acceptent de jouer un rôle de bouclier tarifaire pour leurs habitants.
J’en veux pour preuve le gaspillage de 50 k€ pour l’achat d’une bande de terrain inutile décidée au conseil municipal du 12 décembre alors que ce montant transformé en subvention au CCAS aurait pu contribuer à aider des centaines de familles de notre commune.
Dans une démocratie comme la nôtre, toutes les formes d’insécurité sont inacceptables. Il appartient en premier lieu aux élus de proximité de les combattre avec la même conviction et le même engagement.
Ce n’est pas le choix de la majorité municipale actuelle et je le regrette vivement.
Gilles Mergy