Pendant toute la campagne municipale, L. Vastel a promis aux cyclistes et à l’association « FAR à Vélo » qu’il créérait des pistes cyclables et favoriserait réellement le développement du vélo dans notre commune.
En même temps, il promettait probablement à « l’automobile club de France » que jamais la voiture ne serait sacrifiée dans notre ville. En fin de campagne, il a diffusé massivement un tract selon lequel notre liste allait imposer le stationnement payant (ce qui est totalement faux car cette proposition n’existait pas dans notre programme mais ce tract a convaincu beaucoup de Fontenaisiens de voter pour lui)
Une fois élu, L. Vastel a abandonné toutes ses promesses sur le renforcement de la place du vélo dans notre ville.
Bien entendu, il n’est pas contre le vélo mais il considère que ce n’est qu’un simple loisir d’où ses propositions de « cantonner » son utilisation à la coulée verte.
Pour appuyer son argumentation sur l’utilité absolue de la voiture en centre-ville, il évoque une soit disante étude de la CCI faisant le lien entre le stationnement et la dynamique commerciale. Cette étude étant en contradiction avec toutes les études du CEREMA (l’expert public en matière d’infrastructures et de transport), les élus de l’opposition ont demandé la transmission de cette étude. Un mois après notre demande, la municipalité nous a répondu que cette étude avait disparu au moment du décès du regretté C. Bigret (ancien premier maire adjoint de L. Vastel) mais qu’une demande allait être transmise à la CCI.
5 semaines après cette réponse, nous avons relancé le cabinet du Maire pour savoir si cette étude leur avait été bien adressée.
Silence radio depuis.
Les Fontenaisiens ont le droit de savoir en toute transparence sur quels critères la municipalité de Fontenay aux Roses a décidé de réserver le centre-ville à la voiture et de sacrifier les mobilités actives.
Nous saisirons donc -si besoin est- la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs) et nous communiquerons en toute transparence sur les résultats de cette étude.
Gilles Mergy