Dans son édition du 25 avril, le journal « Le Parisien » a publié le montant des dotations globales de fonctionnement de l’Etat aux communes des Hauts de Seine.
Ces montants ont été calculés avant la crise sanitaire actuelle mais ils viennent d’être officialisés.
En dépit des engagements d’E. Macron et de son gouvernement LREM à stabiliser le soutien financier de l’Etat aux communes (rappelons que ce parti a donné son investiture officielle au Maire actuel à sa demande pressante…), les montants des dotations sont en baisse dans toutes les villes des Hauts de Seine sauf Gennevilliers.
Pour certaines communes, la baisse est parfois spectaculaire : – 48% à Boulogne Billancourt (mais la ville est relativement riche) ou -22% à Nanterre en dépit des charges importantes que doit supporter cette commune au regard de la sociologie de sa population.
La ville de Fontenay-aux-Roses s’en sort plutôt bien avec une baisse limitée à -0,2%.
Pour autant, alors les communes dont la nôtre doivent faire face à des charges croissantes (notamment liées à la crise épidémique actuelle) et à des recettes fiscales qui vont diminuer (notamment les droits de mutation), ce désengagement continu de l’Etat est particulièrement problématique.
Comme l’indique un élu du Département, « le gouvernement ne peut pas demander aux communes d’être au coeur de la gestion de la crise sanitaire et continuer à leur couper les vivres. »
Au regard de l’impact de la crise sanitaire actuelle sur les finances de l’Etat, il y a tout lieu de craindre une nouvelle coupe sombre dans son soutien financier aux communes.
Des économies et des arbitrages seront nécessaires sur la gestion de notre commune pour sanctuariser le financement des services publics et réduire le train de vie de la municipalité et les dépenses bling bling (du style de la fontaine monumentale à la Cavée).
JM Durand, maire adjoint aux Finances, a commencé à l’esquisser lors du Conseil municipal du 23 avril mais le Maire l’a interrompu.
L’opacité de la gestion financière de la ville était problématique en temps normal, elle devient totalement inacceptable.
Gilles Mergy