Le 5 décembre dernier, j’ai publié un article sur la place des élus de l’opposition dans une commune et je soulignais notamment qu’on pouvait apprécier l’ouverture d’esprit et les valeurs républicaines d’un Président d’exécutif local à sa manière de traiter son opposition.
Pendant tout le conseil municipal d’hier, Laurent Vastel a démontré son absence totale de respect de l’opposition et sa vision monarchique de la gouvernance de la ville.
Il a coupé la parole à plusieurs élus de l’opposition ; il a ricané lorsque les interventions des élus de l’opposition allaient à l’encontre de sa vision ; il s’est souvent contenté d’apporter une réponse péremptoire aux questions de l’opposition « vous êtes dans une posture pré électorale ».
Il a été également d’une impolitesse totale avec Mme Annie Sommier, Présidente du groupe Mouvement Radical, alors qu’elle lui posait une question sur la CLI avec sa courtoisie habituelle.
Il a enfin balayé d’un revers de main le jugement du Tribunal Administratif de Cergy qui, suite à sa saisine par le Maire honoraire, lui a demandé de prévoir un espace pour l’opposition dans les différents supports de communication de la ville (Page FB et lettres d’information).
Son comportement a d’ailleurs choqué plusieurs élus de sa majorité sincèrement attachés à la qualité du dialogue républicain.
Que Laurent Vastel mène campagne pour sa réélection, c’est son droit. Vu son bilan maigrichon, il est aussi compréhensible qu’il parte tôt en campagne.
En revanche, il ne doit pas transformer le Conseil Municipal en réunion électorale alors qu’il en maitrise tous les leviers (présidence de séance, gestion des temps de parole, définition de l’ordre du jour).
Gilles Mergy