Le déroulement du Conseil municipal du 12 novembre dernier avec le Maire montant tout seul au front pour défendre ses projets (ce qui peut se concevoir) et dénigrer les élus de l’opposition (ce qui n’est pas acceptable) m’amène à poser la question de la gouvernance publique.
Celle ci n’est pas satisfaisante à Fontenay-aux-Roses : exercice de plus en plus solitaire du pouvoir par le Maire, sentiment de supériorité permanent qui ne peut pourtant s’expliquer ni par la qualité du bilan ni par la qualité des projets, agressivité vis à vis des élus de l’opposition mais au delà vis à vis de toutes les voix dissonantes dans la ville. Le Maire actuel qui, rappelons-le a fait le plus mauvais score de la droite républicaine dans notre ville au premier tour d’une élection municipale, est persuadé que derrière chaque citoyen critique, il y a un opposant en puissance.
Si cette dérive n’est pas propre à notre commune, elle y est particulièrement prononcée.
A l’occasion des prochaines échéances municipales, il faudra donc renouer avec une vision plus collective et plus coopérative de l’action publique. La gestion de la cité exige plus d’humilité et plus de pédagogie. La question de l’élaboration transpartisane d’une charte de la gouvernance publique qui pourrait ensuite être signée par chacune des listes candidates constitue une piste à expertiser.
Gilles Mergy