Premières leçons de campagne…

La campagne municipale est actuellement suspendue le temps de terrasser cette épidémie de coronavirus.

Plusieurs habitants de notre commune semblent touchés par cette maladie et je leur présente tous mes voeux de prompt rétablissement.

Je voudrai profiter de ce moment pour essayer de dresser les premières leçons de cette « première partie » de la campagne municipale à Fontenay-aux-Roses.

J’ai le sentiment qu’avec les membres de l’équipe « Un temps d’avance pour Fontenay », nous avons plutôt bien compris le besoin de changement, l’envie d’être plus écouté, la volonté de participer à la construction d’un projet des habitants de notre commune.

Les priorités de notre projet correspondent aussi globalement aux principales attentes des Fontenaisiens (ville plus écologique, plus solidaire et sociale, plus innovante, plus sereine…).

Au cours de nos opérations de porte à porte, nous nous sommes aussi rendus compte du sentiment d’abandon des habitants de plusieurs quartiers périphériques notamment aux Blagis et de l’absence de confiance dans les promesses qui leur sont faites..

Mais, pour autant, je reconnais que nous n’avons pas été totalement capables d’apporter collectivement les bonnes réponses aux habitants des quartiers populaires de Fontenay.

P. Buchet a fait de bons scores dans ces quartiers populaires notamment aux Blagis. Mais l’abstention encore plus massive dans ces quartiers en témoigne : les habitants ne se sont globalement pas retrouvés dans l’offre politique qui leur a été proposée. Est ce que parce qu’ils n’ont pas cru aux promesses de reconstruction du quartier des Paradis ? Est ce parce qu’ils ont peur que leur relogement provisoire se transforme en déménagement définitif ? Est ce parce que les promesses d’un avenir radieux sont en totale rupture avec l’absence d’attention du bailleur social et de la majorité municipale actuelle à leurs conditions de vie actuelles totalement déplorables ?

C’est en tout état de cause une leçon majeure de ce premier tour de scrutin : comment convaincre celles et ceux qui se sentent abandonnés depuis des années par les décideurs publics de soutenir un projet de construction d’une ville de demain qui leur laisse une réelle place ?

Ce défi est le défi majeur que collectivement nous devrons relever une fois éradiquée l’épidémie du coronavirus.

Gilles Mergy

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