Au niveau national, la droite conserve la majorité absolue avec un léger rééquilibrage pour les partis de centre droit au détriment des LR. G. Larcher devrait être réélu président du Sénat.
A gauche, la progression est réelle avec deux sièges de plus pour les socialistes, deux sièges de plus pour les communistes et trois sièges de plus pour EELV. La barre des 100 sénateurs et sénatrices de gauche est légèrement dépassée.
Du côté des partis qui soutiennent le Président de la République, c’est plutôt la soupe à la grimace notamment du côté des élus Renaissance (avec la défaite nette notamment d’une membre du gouvernement en Nouvelle Calédonie). Les élus « macronistes » siègent au sein du groupe RDPI. Le parti d’Edouard Philippe (Horizons) gagne quelques élus. Enfin, mauvaise nouvelle, le RN obtient trois sièges de Sénateurs.
Au niveau départemental, les résultats sont les suivants :
- Liste conduite par R. Karoutchi (LR) : 626 voix – 2 élus
- Liste conduite par H. Marseille (UDI-Modem) : 441 voix – 2 élus
- Lise conduite par P. Ouzoulias (PCF, EELV, PS, PRG, LDRG, Générations…) : 439 voix – 1 élu
- Liste conduite par X. Iacovelli (Renaissance) : 418 voix – 1 élu
- Liste conduite par M.D Aeschliman : 289 Voix – 1 élu
- Liste conduite par A. Huet (LFI) : 56 voix
- Liste conduite par M. Versini (RN) ; 40 voix
- Liste conduite par M. Barny (divers) : 17 voix
A noter tout d’abord la non-réélection de P. Pemezec qui devrait probablement récupérer son mandat de Maire du Plessis Robinson.
Il n’a par ailleurs manqué que deux voix à la liste de rassemblement de la gauche et des écologistes pour obtenir un deuxième siège de sénatrice, en l’occurrence pour Catherine Candelier (EELV), ancienne conseillère régionale d’Ile-de-France. Faisant partie de cette liste, je l’ai côtoyée pendant la campagne des sénatoriales et Mme Candelier est une élue de grande qualité qui aurait pu faire avancer la cause de la justice sociale et climatique en France et dans les Hauts de Seine.
Le vote étant secret, il n’est bien évidemment pas possible de savoir où sont passées les deux voix manquantes. Néanmoins, la présence d’une liste LFI, qui a revendiqué l’étiquette NUPES pour elle seule pendant la campagne sénatoriale, est selon toute probabilité la meilleure explication à la non élection de Catherine Candelier.
Je me réjouis en tout cas de la démarche de rassemblement de toute la gauche et des écologistes qui a été conduite par P. Ouzoulias (PCF) et je suis très heureux d’avoir participé à cette campagne en position volontairement non éligible car je partage pleinement les valeurs de cette liste (justice sociale et climatique, réduction des inégalités territoriales, laïcité, solidarité, renforcement de l’échelon communal…). J’ai également beaucoup appris des autres membres de la liste pour renforcer l’action que je conduis à Fontenay-aux-Roses et préparer une alternance citoyenne, de gauche et écologiste à la majorité de L. Vastel de plus en plus divisée.
Gilles Mergy