« Il n’est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout ». La phrase est, paraît-il, d’Henri Queuille. Il semble que le Maire actuel l’ait faite sienne s’agissant de la gestion de la canicule.
La canicule était là. Elle est (temporairement) passée.
Oui, mais elle reviendra.
La canicule de la semaine dernière est un événement météorologique ponctuel. Mais le bouleversement climatique que nous connaissons est bien plus profond et entraînera statistiquement bien d’autres épisodes similaires. Il faut s’y préparer.
S’y préparer, c’est tenir compte dans les projets municipaux des facteurs influant sur la température. La municipalité aggrave pourtant le problème en favorisant des sols minéraux (places de l’Eglise, du Général de Gaulle, de la Cavée…) là où il aurait fallu des îlots de fraicheur.
S’y préparer, c’est mettre en oeuvre un réel plan de rénovation thermique des bâtiments publics, notamment des écoles, sur base d’un véritable diagnostic. Changer quelques fenêtres de manière désordonnée ne suffit pas, même si l’on diffuse pour chaque petite intervention des tracts publicitaires sur papier glacé.
Oui, mais rien ou si peu a été fait pour en atténuer les effets sur les enfants, les enseignants et le personnel communal.
Beaucoup de publicité a été faite sur les quelques ventilateurs (deux, peut-être trois par école) et rafraichisseurs (un seul petit appareil dans certaines écoles) qui ont été distribués. Mais au fait, combien y a-t-il de classes dans chacune de ces écoles ? Suffisant, vraiment ? Dans les classes et les préaux, des températures superieures à 30 degrés ont été relevées. En discutant avec des enseignants et les atsem, on apprend qu’ils ont en plus dû se battre pour conserver ces matériels: on devait leur retirer pour les placer dans « des bureaux à la mairie ».
Faut-il choisir entre nos enfants et le personnel communal ?
Contre les effets du changement climatique et d’une canicule, brasser de l’air ne suffit pas pour un Maire.
La prochaine municipalité devra mettre en oeuvre une véritable politique de transition écologique incluant un plan de rénovation thermique des bâtiments publics, notamment des écoles. Et faire preuve de réactivité dans la gestion des épisodes météorologiques extrêmes.
François Lebert
Pour lutter contre la canicule, il faut des arbres et développer le plus d’espaces en pleine terre possible. Il n’y a qu’à aller au parc de Sceaux ou dans un jardin privatif avec des arbres le soir de canicule pour le vérifier. C’est exactement le contraire de ce que fait notre maire actuel.