Depuis cet automne, L. Vastel et son élue en charge de l’action sociale ont décliné toutes les propositions des élus de l’opposition pour mettre en oeuvre un plan de soutien aux Fontenaisiens les plus démunis.
Ils laissaient entendre que la crise économique, sociale et financière actuelle s’était arrêtée aux frontières de notre commune et qu’il n’y avait donc pas lieu de prendre des mesures particulières de soutien comme l’ont pourtant fait des communes voisines de gauche comme de droite.
Avec un temps de retard, ils m’ont donné jeudi soir lors du Conseil Municipal l’impression de se rendre enfin compte que de nombreux seniors, de nombreuses familles ou de nombreux étudiants de notre commune faisaient face à des difficultés extrêmes.
Ce début de prise de conscience ne s’est toutefois pas traduit par l’annonce d’un plan de soutien pour ces Fontenaisiens démunis simplement par une demande adressée aux élus de l’opposition d’aiguiller les personnes en difficultés vers le CCAS. C’est ce que nous faisions déjà en plus de leur apporter un soutien dans leurs démarches administratives.
L. Vastel et ses colistiers ne sont bien entendu pas insensibles à la misère humaine. Mais, ils donnent trop souvent l’impression d’être un peu « hors sol » par rapport aux difficultés que rencontrent leurs concitoyens. Leurs réactions aux propositions de Mme LE FUR concernant la lutte contre la précarité étudiante en témoignent. Ils ont ainsi évoqué l’importance de la culture et des festivités pour renforcer le lien social et ils ont souligné la qualité de l’exposition d’Olivier DUHEC à la médiathèque.
Cette exposition est effectivement remarquable et pour un quinquagénaire comme moi retrouver des sculptures de Goldorak ou du vaisseau spatial d’Albator, ce fut un peu ma « madeleine de Proust ».
Mais, lorsqu’on a des difficultés pour se nourrir, pour se vêtir voire pour se loger comme c’est le cas de trop nombreux Fontenaisiens, ce n’est en aucun cas la priorité du moment.
J’invite donc L. Vastel et sa majorité municipale à donner la priorité absolue aux actions de solidarité avec nos concitoyens les plus démunis.
Gilles Mergy