Supprimer les îlots de chaleur urbains : l’enjeu majeur de l’action publique locale

La modélisation des effets d’îlots de chaleur urbain publiée sous forme de cartographie de la ville de Paris dans l’édition du 14 août du Journal « Le Monde » est éloquente.

La différence de température entre les zones boisées (bois de boulogne et bois de Vincennes ou avenues végétalisées) et les espaces minéraux (Place de la Concorde..) est de 8 à 10 degrés, ce qui est colossal en pleine canicule.

Tous les lieux de Paris sur lesquels les promoteurs immobiliers ont saturé l’espace en construisant au maximum de ce que permettait la règle d’urbanisme sont devenus des îlots de chaleur particulièrement éprouvants notamment les jours de canicule.

A Fontenay-aux-Roses, c’est pourtant exactement ce que prévoit l’ex conseiller départemental et Maire de la commune :

• transformer les espaces de pleine terre en espaces minéraux comme il l’a fait sur les 2/3 de la place du Général de Gaulle,
  
  
• construire encore plus d’immeubles en supprimant des espaces verts y compris des espaces boisés classés comme il l’a fait rue des Potiers malgré un recours de riverains devant le Tribunal Administratif qu’il n’a même pas daigné respecter.

Dans l’opposition municipale, nous jouons notre rôle d’alerte et de sensibilisation sur les dangers de sa politique ainsi que sur la nécessité et l’utilité d’écouter les fontenaisiens.

Mais force est de le constater : malgré sa défaite aux départementales, L. Vastel a les mains libres pour continuer à hyperdensifier notre ville jusqu’en 2026.

Seule une mobilisation citoyenne visant à lui rappeler la nécessité vitale de lutter contre les effets du réchauffement climatique pourra peut être le dissuader de continuer sa politique dangereuse pour notre santé.

Nous l’espérons et nous continuerons, à votre service et à votre écoute, de défendre une évolution de Fontenay cohérente avec les impératifs de notre temps.

Gilles Mergy