Depuis 2014, le maire de Fontenay-aux-Roses dénonce une baisse du nombre d’habitants. Or, les derniers chiffres de l’INSEE témoignent au contraire d’une hausse sensible de la population depuis 2016.
Or, s’il a infléchi son discours, il défend toujours l’hyper-densification de la ville à la Cavée, aux Blagis, à Scarron-Sorrières et maintenant à St Prix avec un projet immobilier de grande ampleur incluant la suppression d’un espace boisé classé. Dans le Mag de mai il s’enorgueillit qu’aucun immeuble n’a été construit en zone pavillonnaire… Heureusement car ce serait contraire au PLU !
Il explique que Fontenay pourrait accueillir 3 à 5000 nouveaux habitants, plutôt aisés compte tenu des prix de l’immobilier, donc selon lui avec peu d’enfants de moins de 12 ans, donc sans besoin supplémentaire de places en crèche ou en primaire.
Seul équipement prévu : l’agrandissement de l’école des Ormeaux (hors quartiers de densification) pour un prix pharaonique de 12 M€ ! Pire, il a réduit le nombre de berceaux (fermeture de la crèche Fleurie) et les équipements sportifs (destruction prévue de 3 courts de tennis au panorama pour construire l’inutile cuisine centrale géante).
Il transforme Fontenay, déjà parmi les 45 villes françaises les plus denses, en ville dortoir dans laquelle des habitants toujours plus nombreux s’entasseront sans bénéficier de services ni d’équipements publics pour eux et leurs enfants, bien vivre et se divertir.
Si de nouvelles constructions sont utiles, elles doivent s’inscrire dans un équilibre et bénéficier des aménagements nécessaires. Fontenay doit rester à taille humaine, préserver ses quartiers pavillonnaires et ses espaces verts, devenir plus animée et attractive.
Gilles Mergy et Jean-Yves Sommier