A en croire la tribune de la majorité dans le dernier Fontenay Mag, dont on se demande si le contenu contestable fait l’unanimité entre eux, l’opposition ne sert à rien.
Pourtant, ce sont nos questions, nos vœux, nos propositions qui font progresser le service public à Fontenay-aux-Roses.
C’est parce que nous avons réagi à la fermeture de la vestiboutique de la Croix Rouge à Scarron, à la non sécurisation des accès aux écoles J.Macé et du Parc, au gaspillage énergétique (éclairage des bâtiments publics, panneaux publicitaires lumineux), au refus d’attribuer un local à l’association L’Eveil des lutins (assistantes maternelles) que la majorité s’est décidée à agir en urgence.
Malheureusement, nos propositions restent souvent lettre morte tant sur l’amélioration du pilotage des projets, rendu opaque par l’intervention de sociétés coûteuses, la non destruction de pavillons remarquables pour y construire des immeubles sans charme, les conditions d’éducation de nos enfants ou le renforcement du soutien à nos concitoyens les plus fragiles.
La majorité fait aussi la sourde oreille à nos alertes sur la validité juridique de ses décisions. La ville a donc été condamnée par le Tribunal administratif sur les conditions de délivrance d’un permis de construire rue des Potiers ou que l’attribution de la protection fonctionnelle à une élue de la majorité pour un litige d’ordre privé a été annulée par la Préfecture.
Ce dédain de l’opposition s’accompagne de celui de la démocratie participative alors que les citoyens sont force de proposition. La tentative de changement sans concertation du sens de circulation de la rue Durand Benech, retiré après une action des riverains, est un échec révélateur.
Gilles Mergy et Jean-Yves Sommier