Une police de la pensée à Fontenay ?

Je voudrais rebondir sur l’excellent article de B. Welter « je ne comprends rien à cette histoire » paru dans le blog “Osez Fontenay”.

Après avoir fait considérablement reculer la démocratie participative dans notre commune (consultation tronquée sur l’aménagement de la place de Gaulle, transformation des conseils de quartier en meeting électoral…), Laurent Vastel, avec l’aide de sa garde rapprochée, voudrait mettre en oeuvre une sorte de « police de la pensée » à Fontenay aux Roses.

Avant de pouvoir s’exprimer notamment sur un blog citoyen, il faudra en passer par les démarches préalables suivantes :

  • Présenter un justificatif de domicile et une copie de sa carte d’électeur à MM Constant et le Rouzes. A noter que les élus de la majorité municipale sont dispensés de cette procédure et peuvent donc rester conseiller municipal voire adjoint au maire sans habiter dans notre commune.
  • Certifier sur l’honneur ne pas être fonctionnaire. Tous les fonctionnaires de l’Etat, des hôpitaux ou des collectivités locales sont astreints à une obligation de réserve absolue à l’exception des proches du Maire actuel qui ont le droit de dénigrer les adversaires du dit maire.

A noter par ailleurs que le maire actuel a poursuivi en justice les administrateurs d’un blog citoyen pour avoir publié des propos jugés diffamatoires d’un co-listier en 2014 d’un de ses adjoints actuels… Il a fait en outre payer ses frais d’avocat par la commune, c’est à dire par nos impôts.

Quant aux fonctionnaires municipaux, ils semblent tétanisés à l’image de Mme Leroy qui a reconnu publier sous un pseudo à cause de l’atmosphère de chasse aux sorcières qui règne dans les services municipaux.

A ce rythme, la prochaine obligation pourrait être la suivante :

  • Communiquer au préalable tout projet d’article ou de commentaire au bureau de la censure relevant de l’autorité de la garde rapprochée du Maire actuel. Toute critique sur son bilan voire même toute interrogation sur le sens de son action conduiront à une interdiction absolue de publier.

Les premières entraves à la liberté d’expression semblent souvent anodines. Mais, l’histoire a démontré que tout recul en la matière est extrêmement dangereux.

Restons donc vigilants face à ces dérives répétées et construisons ensemble une alternance écologique et citoyenne.

Gilles Mergy 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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